Quand tu penses à un gâteau au chocolat, quels mots te viennent automatiquement en tête? Est-ce que “mauvais”, “gâterie” ou “cheat meal” sont les premiers auxquels tu penses? Si c’est le cas, tu fais probablement partie des personnes qui vivent de la culpabilité alimentaire. Dans cet article, adapté du blogue de Beachbody On Demand, je te présente ce qu’est la “culpabilité alimentaire” ainsi que cinq façons d’arrêter de la pratiquer.
Qu’est-ce que la culpabilité alimentaire?
Le sentiment de culpabilité est un symptôme associé à une cause plus profonde. Dans l’alimentation, cet état d’esprit peut être fondé sur tes croyances par rapport à ce que tu devrais ou ne devrais pas consommer. La plupart d’entre-elles prennent la forme de “règles alimentaires”, promues par notre culture ou notre entourage.
Ces dernières ne sont pas mauvaises en soi. En plus de nous aider à prendre de nombreuses décisions alimentaires chaque jour, elles viennent “d’une bonne place”. Certaines nous aident à faire des choix bénéfiques pour notre santé dans une ère où nous baignons dans un océan de renseignements contradictoires. Le hic, c’est que certaines personnes peuvent prendre ces règles trop au sérieux. En considérant des choix comme “bons” ou “mauvais”, c’est facile de tomber dans l’excès et de perdre le contrôle (d’un côté comme de l’autre) quand une “règle alimentaire” est enfreinte.
Le savoir n’épargne pas la mauvaise conscience
Ceci étant dit, être (sur)informée sur l’alimentation en général n’est pas synonyme de contrôle ultime sur ton envie de manger un mets que tu apprécies (mais que tu ne considères pas “bon” pour la santé). En effet, une étude publiée dans la revue Appetite a révélé que les personnes qui se sentaient coupables de manger du gâteau au chocolat réussissaient moins bien à perdre du poids que celles qui associaient ce dessert à un événement festif. C’est donc dire que ton attitude à l’égard de la nourriture peut avoir un effet négatif sur tes objectifs (de perte de poids, par exemple).
Ici, l’idée n’est pas de te culpabiliser et d’abandonner tes efforts au premier écart. T’est-il déjà arrivé de dire : “Tant pis, je viens de “tricher”, aussi bien arrêter mon plan alimentaire et manger du gâteau pour la peine!”? Il est plutôt question de retravailler tes croyances pour réagir différemment quand ce genre de situation se présente.
Le morceau de gâteau que tu choisis de manger peut avoir une (toute petite) incidence sur tes objectifs, c’est un fait. Mais de te sentir coupable de le faire a un impact plus significatif sur ton mindset. Te concentrer sur la culpabilité que tu ressens ne te permet pas d’apprécier chaque bouchée : tu manges donc sans plaisir un aliment que tu aimes. SANS. PLAISIR. Pour la motivation, c’est , à mon avis, pire que de “juste” déroger de mon plan…
5 façons de surmonter la culpabilité alimentaire
Je l’ai déjà dit plusieurs fois : la nourriture est le carburant de ton corps, mais elle devrait te procurer un certain plaisir. Viser un équilibre au quotidien est la clé pour éviter la culpabilité à l’égard de ce que tu manges.
1. Évite de porter un jugement
Quand tu te rends compte que tu es en train d’émettre un jugement par rapport à un aliment que tu penses manger, arrête-toi! Choisis de le manger ou laisse-le de côté, mais ne porte pas de jugement sur l’aliment. Ce que tu penses et ce que tu dis a un impact sur ta perception et ton état d’esprit. Pour éviter que ta crème au beurre goûte le regret, surveille ton discours intérieur!
2. Engage-toi à apprécier ta nourriture
Si tu choisis de manger le morceau de gâteau : déguste-le. Prends le temps d’apprécier chaque bouchée, apprécie les textures, sollicite tous tes sens pour en profiter au maximum. Évite de l’engloutir sur le coin d’une table (hello regrets!), et mange en pleine conscience. Ça sera plus facile de laisser la culpabilité de côté en sachant que tu l’as apprécié à 100 %, ce gâteau!
3. Essaie l’alimentation intuitive
L’alimentation consciente/intuitive consiste à écouter ton corps pour être en mesure de lui donner ce qu’il veut. Elle implique tous les aspects du point précédent, avec une attention particulière à ta faim pendant que tu manges pour t’éviter “d’être bourrée”.
Ce type d’alimentation peut t’aider à vivre des expériences plus positives avec les aliments que tu considères “mauvais”. Avec la pratique, ça peut grandement aider à te sentir moins coupable de les consommer.
4. Repense ta relation avec la nourriture
Quand il est question de culpabilité alimentaire, ta relation avec la nourriture est à la base de tout changement. Certaines croyances, ancrées depuis longtemps, sont difficiles à dénouer, mais si certaines règles alimentaires (ou aliments) ont un grand pouvoir sur ta vie, c’est peut-être le moment de travailler sur celles-ci.
Partout au Québec, il existe de nombreuses ressources auxquelles te référer si tu as besoin d’aide avec la nourriture.
5. Passe à l’action
Si ta culpabilité alimentaire ne s’estompe pas aussi vite que tu le souhaiterais, mets-toi en action! Chausse tes souliers et va prendre une marche. Prépare ton prochain repas selon ton plan alimentaire ou tes objectifs. Dresse ta liste d’épicerie pour avoir des aliments sains à la maison. En réorientant ton énergie vers des actions concrètes et positives pour ton bien-être, ta culpabilité alimentaire devrait passer!
Au final, n’oublie pas que tes efforts ne seront pas anéantis par un seul morceau de gâteau. La saine alimentation, comme la perte de poids, sont un mode de vie sur le long terme. En mangeant de façon équilibrée, et en assumant tes choix, les résultats suivront!