3 concepts à bannir de ton discours

J’ai toujours aimé les mots et le concept de la communication. L’idée de transposer des idées en mots pour partager un message et ainsi avoir un impact positif sur ma vie ou celle des autres me fascine! Je te partage aujourd’hui trois concepts que j’ai banni de mon discours, car leur poids est très lourd.

Depuis que j’ai découvert le développement personnel, je m’inspire auprès de mentors. J’y ai retrouvé plusieurs fois des idées ou des citations qui ont bouleversé ma façon de voir les choses. C’est d’ailleurs à la suite de la lecture du livre The Fifth Agreement (la version anglaise et mise à jour de Les quatre accords toltèques) que j’ai choisi d’être encore plus consciente des mots que j’utilise au quotidien.

Le 1^er accord

Depuis ton enfance, tu es conditionnée à accepter certains concepts ou idées, et celles-ci sont devenues une partie de ta réalité. Certaines croyances sont positives ou inoffensives alors que d’autres sont plus lourdes de sens et, à la limite, destructrices.

Le premier accord va en ce sens : il invite à ne pas utiliser les symboles (mots) contre soi. Tu peux utiliser certains concepts pour définir un geste qui a été posé (personne n’est parfait!). Mais ces actions, ces décisions ne définissent pas la personne que tu es. En gros, une “mauvaise” décision ne fait pas de toi une “mauvaise” personne.

Prends le contrôle de ton discours

Ton inconscient ne fait pas la différence entre la réalité, une blague et du sarcasme. Dès que tu attaches un concept à une connotation négative, ton esprit le perçoit automatiquement tel quel. Comme l’Univers répond toujours “OUI”, peu importe ce que tu dis, les mots que tu utilises peuvent devenir des armes pour te “détruire”. 

En effet, quand tu as le réflexe de t’autocritiquer ou de te juger constamment, tu finis par croire ce que tu répètes et tu peux te surprendre à agir en conséquence. Tu deviens cette personne “stupide” ou “lâche” à force de répéter ce discours. Au contraire, quand tu choisis consciemment ce que tu dis (ou ce que tu ne dis pas), tu es en contrôle. Cette pratique te permet de prendre et d’assumer la responsabilité de ta vie plutôt que de subir ton environnement.

Je ne peux pas XYZ. ou Je ne suis pas capable de XYZ. deviennent Je choisis de ne pas faire XYZ.

Ce n’est pas que tu ne peux pas, mais plutôt que tu ne veux pas! Tu n’as peut-être pas toujours accès aux options que tu souhaites, mais tu as toujours le choix. Utiliser ce type de discours revient à te soustraire d’assumer pleinement la responsabilité de ta vie pour décider qui tu es.

Pose un regard externe sur les mots que tu choisis

“Je suis toujours à la dernière minute.”, “Je cours toujours!”, “Je n’ai pas une minute à moi!”. T’es-tu déjà entendu dire (ou même penser) ce genre d’affirmations? Ce qui est déconcertant, c’est qu’en répétant sans cesse celles-ci, tu renforces l’idée et tu es en train de te définir comme cette personne qui court après son temps.

Quand ça arrive, je t’invite à prendre un pas de recul et à observer le tout d’un œil externe. Tu peux te poser les questions suivantes :

• Est-ce que c’est vraiment la personne que je souhaite être?
• Est-ce que ce comportement m’aide dans ma vie?

Je te parle de cette situation, car s’en est une sur laquelle je travaille depuis des années! Avec le temps, j’ai réalisé que j’étais accroc au stress et à l’adrénaline générée par le “dernière minute”. Comme je ne souhaite pas être une personne toujours à la course et que cette pratique ne m’aide (vraiment) pas à devenir une meilleure version de moi-même, j’ai changé mon discours.

Je choisi plutôt d’être une femme qui est à l’heure et qui planifie son temps de façon efficace. Ce n’est pas infaillible, et il m’arrive encore d’être à la dernière minute, mais changer mon discours me porte à poser des actions pour y arriver!

Change dans la simplicité du quotidien

L’humain a tendance à sous-estimer l’impact que les petites actions du quotidien peuvent avoir sur le big picture. J’ai souvent parlé du livre L’effet cumulé de Darren Hardy pour illustrer mon propos.

Ce ne sont pas toujours les grands actes de bravoure qui changent notre vie. Souvent, c’est l’accumulation de petits gestes répétés à tous les jours qui permet les plus grandes réalisations! C’est donc peu dire que de travailler sur ton discours à tous les jours aura un impact sur ta façon de voir le monde!

Le mot ultime à bannir

S’il y a UN SEUL mot que je te suggère fortement de bannir de ton vocabulaire, c’est “détester”. Ce mot, et tous ses dérivés, sont lourds, très lourds de sens. 

C’est possible de “ne pas aimer” une situation ou une personne, mais de “détester” est un step de plus. Quand ce mot monte en moi, parce que ça arrive, je me rappelle que je n’ai pas de place dans mon cœur pour la haine.

Je t’invite à faire de même pour voir la différence.